Le Congrès national africain ( ANC, au pouvoir) a proposé mercredi un calendrier "raisonnable" pour le débat parlementaire sur une motion de non-confiance contre le président Jacob Zuma, rejetant la décision de l'opposition d'organiser le débat maintenant.
L'ANC ne s'oppose pas au débat s'il a lieu en février 2013, a fait savoir Mathole Motshekga, député en chef du parti.
La raison derrière la volonté d'organiser le débat en février 2013 est que les députés seront occupés car ils participeront à des réunions de comités et surveilleront des visites et des études internationales prévues du 26 novembre au 7 décembre.
"Annuler ces engagements ou rappeler tous les députés pour une session spéciale entrainera des difficultés administratives, logistiques et financières importantes pour l'institution", a expliqué M. Motshekga dans un communiqué.
La nature de la motion est sérieuse et pourrait avoir des conséquences graves sur le parlement. Aussi, les députés doivent- ils avoir assez de temps pour se préparer, a-t-il souligné.
Huit partis de l'opposition ont proposé la motion le 8 novembre, mais le président de l'Assemblée nationale, Max Sisulu, et M. Motshekga ont bloqué la motion en tirant partie de la majorité des deux-tiers de l'ANC au parlement.
Aussi, l'opposition accuse-t-elle M. Sisulu et l'ANC de recourir à des "machinations procédurières calculées pour délibérément frustrer" le débat et le vote avenir.
D'après la constitution sud-africaine, si une motion de non- confiance est soutenue par la majorité du parlement, le président doit démissionner.