Le parti au pouvoir en Namibie, l'Organisation du peuple d'Afrique du Sud-ouest (SWAPO), tiendra un congrès électif à la fin de novembre afin de passer en revue son programme de politique et de choisir ses nouveaux dirigeants.
Selon les rapports du Centre de recherche et de documentation de l'Afrique australe (SARDC) basé à Harare, parmi les thèmes prioritaires pour une discussion en profondeur lors du congrès se trouvent l'acquisition et la distribution de terrains, ainsi que l'égalité des sexes.
Le Secrétaire général du parti Pendukeni Iivula-Ithana a été cité comme disant que la rareté des terres en Namibie a atteint des proportions alarmantes et le parti ne peut pas se permettre de reporter une intervention stratégique à cet égard.
L' élection de M. Pohamba comme chef de parti n'est pas la question majeure au congrès car il est prévu de démissionner lorsque son mandat comme président namibien se terminera en mars 2015. Il est président depuis mars 2005.
Tous les yeux sont fixés sur la position du vice-président du parti dont le vainqueur, selon une politique de succession adoptée par le Comité Central de SWAPO, serait automatiquement le candidat du parti à l'élection présidentielle dans deux ans. La présidentielle aura lieu en fin 2014.
Trois candidats ont été désignés pour contester la vice-présidence du parti. Il s'agit du vice-président sortant Hage Geingob, le Secrétaire général Pendukeni Iivula-Ithana, et le Secrétaire à l'information et à la mobilisation du parti, Jerry Ekandjo.
Mme Iivula-Ithana est la première femme à contester ce poste, et elle est la première femme à occuper le poste de secrétaire général du Parti.
Les autres grands postes du parti à être élus par le congrès comprennent le les postes du secrétaire général et du secrétaire général adjoint.