Des militaires du 33e régiment des commandos parachutistes du Mali, communément appelés bérets rouges, arrêtés il y a quelques mois, seraient libérés, a-t-on appris vendredi soir de sources proches de leurs épouses.
Pour rappel, les bérets rouges qui étaient favorables à l' ancien président malien Amadou Toumani Touré et les bérets verts de l'ex-junte militaire se sont affrontés dans la nuit du 30 avril au 1er mai dernier. Par la suite, certains bérets rouges ont été arrêtés.
"Nous sommes tous joyeux, nous et nos enfants. Car, on vient d' apprendre que certains de nos époux viennent d'avoir la liberté, mais pas tous. Nous attendons. C'est une joie, mais elle est mitigée", a déclaré vendredi soir l'épouse d'un béret rouge en détention.
"Ceux qui ont eu la liberté provisoire ne veulent pas sortir sans leurs camarades", a-t-elle fait savoir.
Les bérets rouges en détention sont au nombre de "48 personnes", a confié l'épouse d'un autre détenu.
Par ailleurs, de son retour de la France en juillet dernier, le président de la république par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, avait reçu en audience les femmes des bérets rouges dans le cadre de la recherche d'une solution à cette affaire.
La semaine dernière, un collectif de bérets rouges a adressé une lettre ouverte au président Traoré, dans laquelle il a exprimé son désir "d'aller combattre" les groupes armés islamistes et terroristes.
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