Un attentat à la voiture piégée s'est produit vendredi à Inhalil, localité située à 150 km de Tessalit (région de Kidal), au nord-est du Mali, près de la frontière algérienne.
Une source locale a affirmé que l'explosion a fait un mort et deux blessés, alors qu'une autre source a fait état de quatre morts et deux blessés.
Le même jour, des militaires maliens et leurs alliés et des combattants du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujuo) se sont affrontés à Ansongo, localité située près de Gao (nord-est), a-t-on appris de sources locales.
Selon des habitants de la ville d'Ansongo, les affrontements se sont déroulés à 20 km de la ville.
"des militaires nigériens blessés ont été admis à l'hôpital d' Ansongo", selon les mêmes sources.
La ville d'Ansongo a été occupée par le Mujoa pendant dix mois, avant l'arrivée des troupes françaises et maliennes fin janvier.
A Gao, où ont eu jeudi des combats entre les militaires maliens et les éléments du Mujao, des combattants islamistes ont fait l'objet d'attaques aériennes de l'armée française vendredi au début de l'après-midi.
Les islamistes ont "profité de la présence des gens à la mosquée pour la prière du vendredi, afin de sortir de leurs cachettes", avant d'être "bombardés par les frappes aériennes de l' armée française et les tirs à l'arme lourde", ont affirmé des habitants locaux.
Un ou certains véhicules ont été détruits au cours du raid, ont déclaré des habitants locaux.
A cause de ces frappes aériennes, certains fidèles ont eu du mal à sortir de la mosquée pour rentrer chez eux.
Le calme est revenu dans la ville de Gao vendredi après-midi, selon différentes sources concordantes.
Egalement à Gao, trois personnes ont été blessées vendredi par un engin explosif à Seïna, localité située à 10 km de Gao au nord- est du Mali, a-t-on appris de sources locales.
Selon un habitant de Gao, proche des victimes, un groupe d' enfants ont "ramassé un engin explosif qui était branché à une batterie de téléphone portable, placé par les islamistes, et un d' entre eux a amené l'engin à la maison".
"L'incident s'est produit ce vendredi vers midi, lorsque le même garçon manipulait l'engin explosif. Heureusement, personne n' est mort, mais le père et la mère de l'enfant ainsi que lui-même ont été blessés", selon la même source.
Après le départ des islamistes de la ville de Gao, l'armée malienne et ses alliés français et nigériens ont désamorcé plusieurs engins explosifs ou bombes artisanales laissés par les islamistes.