Le nouveau chef de gouvernement tunisien Ali Larayedh a démenti vendredi l'information relayée sur la connaissance de lieu où se trouve le meurtrier de Chokri Belaïd, l'un des figures de l'opposition tunisienne assassiné le 6 février 2013.
Dans un communiqué officiel de la présidence du gouvernement tunisien, le Premier ministre a précisé que "les unités sécuritaires tunisiennes déploient tous leurs efforts pour capturer l'assassin de Chokri Belaïd et le traduire devant la justice".
Cette réaction survient après l'information rapportée à ce sujet citant M. Larayedh qui aurait confirmé à l'un des correspondants tunisiens avoir connaissance du lieu où se trouve le meurtrier présumé de Chokri Belaïd.
Connu par son opposition farouche aux politiques de la majorité islamiste qui dirige le gouvernement, Chokri fut assassiné par balles tout près de son domicile dans la capitale Tunis. Ce crime a déclenché une vaste vague de colère populaire basculant la Tunisie dans une crise politique et sociale aigue valant la démission du gouvernement de Hamadi Jebali, secrétaire général du parti islamiste Ennahdha.
Le parti de Chokri Belaïd (Parti des Patriotes démocrates unifié) organisera samedi 16 et dimanche 17 mars courants une série de manifestations à Tunis tout comme dans des provinces du pays en commémoration du 40e jour du décès de son leader.