Le nombre de personnes tuées après avoir bu de l'alcool frelaté à Tripoli à augmenté à 87, alors que 1.044 autres personnes ont été empoisonnées, selon un nouveau bilan publié samedi par le ministère libyen de la Santé.
Aucun nouveau cas d'empoisonnement n'a été signalé à Tripoli depuis jeudi, a déclaré un porte-parole du ministère de la Santé, Amar Surmani.
Les autorités de sécurité libyennes avaient décidé lundi de former un comité pour enquêter sur les cas d'empoissonnement par l'alcool frelaté et punir les responsables.
Les premier cas d'empoisonnement par consommation d'alcool frelaté ont été signalés le 7 mars et depuis le nombre de décès ne cesse d'augmenter.
Il s'agit d'un alcool produit localement à partir de fermentation de fruits comme les figues, les dattes ou le raison et connu sous le nom Bokha.
Selon un responsable du service sanitaire du Centre médical de Tripoli, des examens ont révélé que cet alcool frelaté contenait du méthanol, un produit qui peut provoquer une insuffissance rénale, une cécité ou des crises d'éplilepise et avoir des conséquences mortelles.