Le ministre guinéen de l" Administration du territoire et de la décentralisation Dr Alhassane Condé, représentant du gouvernement dans le cadre de dialogue mis en place sur initiative du président Alpha Condé, s'est montré catégorique au sortir de la séance de ce samedi, en déclarant à la presse qu'il '"est inacceptable d'accepter une médiation étrangère pour la facilitation de cette concertation, comme l'a suggéré l'opposition.
Le ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation a été clair en disant que "cela n'était pas négociable".
Pour lui, le contexte actuel est bien différent de celui de la période de l'entre-deux tours de la présidentielle de 2010, où il avait fallu faire recours à un Malien, le général Sangaré, fonctionnaire de la Francophonie pour diriger la CENI, faute de consensus entre les deux camps opposés.
Les partis des trois alliances de l'opposition présents à ce dialogue ont été invités à "réfléchir" par rapport à la position du gouvernement qui tient à une médiation nationale, dirigée par un collège de personnalités déjà désigné à cet effet.
Pour sa part, le porte-parole de l'opposition Aboubacar Sylla a rappelé que l'opposition souhaiterait un facilitateur étranger, qui viendrait se joindre à un facilitateur national, afin de conduire les travaux du dialogue.
Ce qui à ses yeux pourrait garantir "la neutralité et l'expérience", en matière de médiation. Et surtout contraindre les différentes parties à lapplication des propositions issues du cadre de concertation.
Le dialogue reprendra lundi, après ce début marqué par un désaccord autour de la facilitation.