L'île Maurice et la Zambie ont signé jeudi un accord de coopération couvrant divers secteurs après deux jours de discussions à Port-Louis.
Cet accord qui conclut la deuxième session de Commission conjointe permanente de coopération Zambie/Maurice a été paraphé par le vice-Premier ministre et ministre des Finances mauricien, Xavier–Luc Duval, et le ministre zambien des Affaires étrangères le Dr Effron C. Lungu.
L'accord comprend la facilitation du commerce et de l' investissement, les services financiers, l'intégration économique, les douanes, le transport, les relations diplomatiques, le commerce et l'industrie, l'agriculture, la protection de l' environnement, la pêche, la coopération culturelle, l'égalité des genres, la sécurité sociale, les TIC, la tourisme, la Santé, la formation, l'éducation, la science et la technologie, la jeunesse et les sports, l'énergie et l'eau, le logement, les questions légales et l'emploi et les relations industrielles.
Les discussions futures aborderont, entre autres sujets, les problèmes de l'accès aérien, la gestion des ports, des frontières et des procédures d'immigration, les relations entre les Chambres de commerces respectives et la mise en place de joint-ventures dans le secteur du textile et manufacturier ainsi que dans le domaine de la santé et particulièrement du VIH/sida et de la sensibilisation.
Le vice-Premier ministre mauricien a déclaré que les deux pays signeront bientôt deux protocoles d'entente relatifs aux secteurs des services et du transport aérien.
Xavier-Luc Duval a rappelé que la Zambie a connu un taux de croissance impressionnante de 7,5% en 2012.
"Nous croyons dans le développement de Maurice et de l'Afrique et, pour cela, il nous faudra enlever les barrières tarifaires sur les produits et services", a laissé entendre le ministre des Finances mauricien.
Il a rappelé que Maurice offre à partir de cette année 50 bourses d'études tous frais payés à des étudiants africains, dont deux zambiens. M. Duval a laissé entendre que ce nombre pourrait augmenter dans les années à venir en fonction de la demande des pays africains.