Le gouvernement sud-africain a réitéré vendredi son rejet à tous les appels à un changement de régime en Syrie et à une intervention militaire extérieure ou à toute action non conforme à la charte des Nations unies.
"Nous ne pouvons pas accepter le départ du président Assad comme une condition préalable aux négociations", a déclaré le vice- ministre sud-africain des Affaires étrangères Ebrahim Ebrahim.
Il a dit que l'Afrique du Sud avait montré l'exemple que le conflit pouvait être résolu par le dialogue.
Parlant du dernier sommet du G8 qui s'est tenu récemment en Irlande du Nord, le diplomate sud-africain a affirmé que l'Afrique du Sud était déçu que la réunion n'ait pas pu réussir à s'entendre sur une solution pacifique au conflit en Syrie.
Il a dit que le gouvernement sud-africain ne pouvait pas accepter la position de certains groupes de l'opposition syrienne qui refusent de négocier avec le régime de Damas sous le prétexte que le président Assad reste en place, soulignant que les négociations devraient commencer sans conditions préalables.
"L'Afrique du Sud réaffirme qu'il est essentiel que la communauté internationale soutienne une solution politique négociée menée par les Syriens afin d'établir une société démocratique et pluraliste dans laquelle les minorités seront protégés.