Le président malien Ibrahim Boubacar Kéita a présidé mardi l'ouverture de la première réunion ministérielle des Affaires étrangères de l'ONU pour les pays du Sahel et du Maghreb, lors de laquelle il a beaucoup insisté sur le cas de Kidal qui doit être comme toutes les régions du Mali, un pays souverain membre de l'ONU.
Cette réunion qui enregistre la participation du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon et d'autres partons d'organisations de financement du développement, vise l'établissement d'une plateforme de coordination relative à la mise en oeuvre de la stratégie intégrée de l'ONU pour le Sahel.
Pour rappel, le gouvernement malien et les groupes armés du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) ont signé le 18 juin dernier à Ouagadougou un accord préliminaire de paix. Cet accord prévoit le retour de l'armée malienne à Kidal et le cantonnement des groupes armés, ce qui n'est pas encore effectif.
Se prononçant sur l'aspect sécuritaire lors de cette réunion, le président malien Ibrahim Boubacar Kéita a déclaré qu'''il est impératif de mettre un terme à la situation de Kidal, Kidal doit revenir à la lumière du jour, Kidal doit être lisible, lisible dans le processus de paix''.
Celui-ci a ajouté que ''Kidal doit être comme toutes les régions du Mali, pays souverain, membre des Nations unies. Je ne saurai en aucun cas tolérer davantage qu'une partie du Mali soit soustraite à la loi de la Nation, à la morale tout court. Le Mali ne peut pas accepter que Kidal soit la bourse régionale du crime organisé''.