Depuis le 22 novembre 1963, jour où le Président Kennedy fut assassiné à Dallas, des centaines de livres, des films, des milliers de journalistes du monde entier se sont penchés sur la question, échafaudant les hypothèses les plus diverses, dont aucune n'a jusqu'à ce jour pu être considérée comme irréfutable. Assassinat perpétré par un homme isolé, commandité par la mafia, voire par la CIA, tout a été dit ou presque. Aujourd'hui surgit une nouvelle hypothèse, lancée par un journaliste américain, Edward Jay Epstein, pour qui le commanditaire n'est autre que Fidel Castro, qui dirigeait alors Cuba.
Edward Jay Epstein s'intéresse à cette affaire depuis le début ; il n'était qu'un simple étudiant de 21 ans de l'université de Cornell quand il décida de consacrer son mémoire de fin d'année à cette tragédie, et il avait alors même réussi à interviewer des membres de la commission d'enquête. Devenu depuis l'un des plus grands journalistes d'investigation américains, il va publier pour le cinquantenaire de l'assassinat un livre sur le sujet, intitulé « The JFK assassination diary ».
Pour lui, le rapport de la Commission d'enquête Warren a été fait trop vite et avec trop peu de moyens, et s'il ne doute pas un instant, contrairement à certains, que Lee Harvey Oswald fut le seul tireur, il estime que le commanditaire est Fidel Castro. Pour affirmer cela, il cite à l'appui le fait que Kennedy essayait alors de faire tuer le dirigeant cubain, et que celui-ci l'avait menacé en réponse, et qu'Oswald s'était, quelques semaines avant son acte, rendu au Mexique, où il avait obtenu un visa cubain, sans doute pour fuir vers l'île après son acte. Pour Edward Jay Epstein, qui n'avance aucune preuve, ce n'est qu'une théorie, mais la plus crédible à l'heure actuelle.