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Le Wall Street Journal ne devrait pas servir de porte-parole du Japon sur les îles Diaoyu (COMMENTAIRE)

( Xinhua )

06.11.2013 à 08h43

Le gouvernement japonais semble avoir intensifié la campagne de lobbying autour du monde pour créer l'illusion que les îles chinoises de Diaoyu appartiennent au Japon.

Le Wall Street Journal, journal américain à grand tirage, s'est fait porte-parole du gouvernement japonais en publiant vendredi un éditorial affirmant que la souveraineté des îles Diaoyu avait été réglée par les Américains en faveur des Japonais au début des années 1970.

Il a même appelé l'administration Obama à se montrer "plus explicite" en déclarant publiquement que les îles situées en mer de Chine méridionale sont japonaises, pour pousser Beijing à faire marche arrière.

C'est la première fois qu'un grand journal américain appelle publiquement Washington à reconnaître que les îles Diaoyu appartiennent au Japon, depuis la "nationalisation" par Tokyo des îles inhabitées à la fin de l'année 2012.

Le Wall Street Journal, malgré son positionnement généralement équilibré, a malheureusement adopté une position extrême dans cet éditorial.

Il semble avoir ignoré les déclarations répétées de la Maison Blanche selon lesquelles les Etats-Unis ne se prononcent pas sur les conflits territoriaux entre la Chine et le Japon, dans lesquels les Etats-Unis ne sont pas parties et où leur neutralité est de mise.

En se rangeant du côté japonais, le journal est devenu la victime du lobbying international exercé par le Japon et sert de pion dans le modèle méprisable dressé par Tokyo pour usurper les îles de Diaoyu, qui font partie du territoire chinois depuis l'antiquité.

Les documents internationaux concernés, signés à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ont souligné que les îles de Diaoyu devaient retourner à la Chine. Le transfert unilatéral du "pouvoir d'administration" des îlots par les Etats-Unis au Japon est extrêmement illégal et nul.

De plus, le journal écrit en adoptant un style similaire à celui du gouvernement japonais, à savoir en accusant la Chine de toutes les tensions sur les îles disputées tout en glorifiant les actions provocatrices du Japon.

Dernièrement, pour justifier ses ambitions expansionnistes, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré fin octobre dans une interview au Wall Street Journal que le Japon devrait jouer un plus grand rôle "de leadership" dans les affaires sécuritaires en Asie-Pacifique pour contrer une Chine plus puissante.

M. Abe a, de manière intentionnelle, décrit la Chine comme une menace, car il a besoin d'un ennemi pour faire pression sur la communauté internationale afin de construire une armée japonaise à part entière, ébranler les contraintes imposées par sa constitution pacifiste et défier l'ordre international post-guerre.

Tout journal responsable devrait prendre en considération ces motivations cachées et ne pas servir de porte-parole des campagnes contre la paix.

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