Le chef de l'exécutif de Hong Kong, CY Leung, a déclaré mardi que son gouvernement prendrait les mesures nécessaires si les Philippines ne réalisent pas des progrès substantiels d'ici un mois sur le dossier de la crise des otages de 2010.
M. Leung s'est ainsi exprimé mardi matin lors d'une conférence de presse organisée avant la réunion du Conseil exécutif.
Il a indiqué que son gouvernement continuerait de négocier avec les Philippines et d'exhorter le pays à apporter une réponse concrète dans les meilleurs délais.
"L'objectif est de trouver une réponse satisfaisante aux quatre demandes des victimes et de leurs familles. Nous avons constaté certains progrès, mais il y a encore un long chemin à parcourir. Je comprends parfaitement la déception des victimes et de leurs familles, et celle-ci est partagée par l'ensemble de la communauté", a-t-il ajouté.
Le 23 août 2010, un policier philippin limogé avait détourné un bus transportant des touristes. Un assaut raté de la police avait poussé cet homme à ouvrir le feu sur ses otages et à tuer huit Hongkongais avant d'être abattu.
Le président philippin a refusé à plusieurs reprises de s'excuser ouvertement sur cette affaire, prétextant que demander pardon pour les erreurs d'un individu allait à l'encontre de la culture des Philippines.