Le gouvernement japonais s'efforce de confirmer les informations sur les otages japonais en Algérie depuis que l'Algérie a indiqué que son opération de sauvetage, qui avait pris fin, avait entraîné la mort de plusieurs otages nippons.
Le secrétaire général du gouvernement japonais Yoshihide Suga a indiqué lors d'une conférence de presse dimanche que le gouvernement s'efforçait de confirmer les informations fournies par le gouvernement algérien sur le bilan des victimes japonaises.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'est entretenu par téléphone avec son homologue algérien, apprenant par ce biais que plusieurs Japonais avaient été tués lors de l'opération de secours lancée par les troupes algériennes, ont rapporté des médias nippons.
Cependant, le groupe pétrolier Japan Gasoline Co. (JGC), qui est profondément impliqué dans la crise des otages, a déclaré dimanche que 41 membres du personnel non-japonais, sur un total de 78 employés pris en otage par les militants islamiques sur le site gazier, étaient dorénavant sains et saufs.
Le groupe a ajouté que la situation reste grave, car on reste toujours sans nouvelles de 17 employés, dont 10 Japonais, qui sont toujours portés disparus depuis la conclusion de l'opération de sauvetage.
Le gouvernement japonais et la JGC ont envoyé des responsables en Algérie pour confirmer la situation des Japonais qui ont été pris en otage.
Les militants islamiques se sont emparé mercredi dernier d'une installation de gaz naturel dans le sud-est de l'Algérie et demandé à la France de cesser son opération militaire au Mali. Des dizaines de travailleurs dans cette installation ont été pris en otages.
La JGC a confirmé samedi que sept Japonais, ainsi que 13 travailleurs non-japonais dans l'installation, se trouvent dorénavant "en sûreté".
Après l'opération de sauvetage, le ministère algérien de l'Intérieur a dressé le bilan de la crise d'otages, qui s'élève à 55 morts, dont 23 otages et 32 militants.