Le président américain Barack Obama a condamné samedi l'attaque terroriste en Algérie, qui a entraîné la mort de plusieurs otages, dont un Américain, en la décrivant comme une piqûre de rappel de la menace présentée par al-Qaïda et d'autres groupes extrémistes violents en Afrique du Nord.
"La responsabilité de cette tragédie incombe aux terroristes, et les Etats-Unis condamnent leurs actions dans les termes les plus forts possibles", a déclaré M. Obama dans un communiqué publié par la Maison Blanche.
Il s'agit de la première réaction publique du président américain à la crise des otages en Algérie qui a été déclenchée mercredi lorsque un groupe armé lié à al-Qaida a attaqué un complexe gazier près d'In Amenas dans l'est du pays en représailles du soutien algérien à l'intervention française de l'autre côté de la frontière avec le Mali.
"Cette attaque constitue une nouvelle piqûre de rappel au sujet de la menace présentée par al-Qaida et d'autres groupes extrémistes violents en Afrique du Nord", a déclaré Barack Obama, avant d'ajouter que le gouvernement américain continuerait de travailler étroitement avec ses partenaires pour combattre le fléau terroriste dans la région.
Barack Obama a également indiqué que le gouvernement américain était en contact permanent avec les autorités algériennes et s'engageait à "se tenir prêt à fournir toute assistance requise dans le sillage de cette attaque".
"Dans les prochains jours, nous resterons en contact étroit avec le gouvernement algérien pour avoir une meilleure idée de ce qui c'est passé afin de travailler ensemble pour prévenir d'autres tragédies de ce type dans l'avenir", a poursuivi le président des Etats-Unis.
Les troupes algériennes ont lancé une série de raids sur le complexe gazier depuis jeudi, dans le but de secourir les otages. L'ultime assaut s'est déroulé samedi, mettant fin à un face-à-face de quatre jours.
Au total, les médias dressent un bilan de 23 otages et 31 militants tués durant le raid, pour 685 travailleurs algériens et 107 ressortissants étrangers libérés.