La milice de l'Alliance des patriotes pour le Congo libre et souverain (APCLS) a accepté de dé poser les armes après avoir été défaite par les Forces armées de la RDC (FARDC), dans les combats qui les avaient opposés du 15 au 18 février dans la région de Nyabiondo, au Nord-Kivu.
"Nous ne refusons pas de déposer les armes. Nous étions le permier groupe armé à exprimer le voeu de désarmer. Nous demandons à notre gouvernement d'accélérer le processus Désarmement Dé mobilisation et réintégration (DDR) pour que ceux qui sont é ligibles puissent intégrer l'armée nationale", a indiqué jeudi à la presse M. Augustin Fundi, porte-parole de l'APCLS.
Pour M. Fundi, l'APCLS s'est inscrite depuis longtemps dans la logique de faire la paix et d'appuyer l'armée régulière contre les ennemis. Depuis le 16 août 2012, a-t-il ajouté, l'APCLS ne s'est jamais engagé dans les combats contre les FARDC, moins encore attaqué ses positions.
"De la ligne avancée des combats contre le M23 vers 3 antennes, je vous informe que nous avons fait un coup de main à l'armée ré gulière. Alors après toutes ses opérations contre l'ennemi, les armes se sont retournées contre nous. Nous sommes en tout cas très surpris", a affirmé M Fundi.
"Nous venons de battre en retraite et laisser tous les villages que nous occupions entre les mains des FARDC. Néanmoins, en cas des éventuelles offensives de l'armée contre nos positions de retranchement, nous n'hésiterons pas à répliquer", a-t-il avisé.
Ces combats entre les FARDC et les miliciens de l'APCLS dans les localités de Lwashi, Bukombo, Kahutu, Kasho, Bonde et Kashebere, dans la région de Nyabiondo, avaient provoqué le dé placement d'environ 700 personnes.