La police kenyane a déclaré lundi que plus de 100 suspects sont en train d'être interrogés à la suite de l'attaque de dimanche contre une église de Mombasa (est), qui a fait au moins six morts et une quinzaine de blessés.
Une équipe des forces de sécurité sous la direction d'officiers de la police paramilitaire a mené une vaste opération de répression dimanche soir et arrêté des suspects munis d'armes rudimentaires.
"Nous cuisinons les suspects pour savoir s'ils sont directement liés à l'attaque avant d'être entendus au tribunal", a expliqué le commandant divisionnaire de la police de Likoni, une ville située au sud de Mombasa, Robert Mureithi.
Jusqu'à présent, le bilan de l'attaque s'élève à six morts, après que deux survivants ont succombé à leurs blessures au Coast General Hospital, où de nombreuses personnes blessés par balles sont toujours hospitalisés, parmi lesquels figure un garçon de cinq ans qui a reçu une balle dans la tête.
Dimanche, trois hommes armés avaient fait irruption dans l'église Joy Jesus, où environ 200 fidèles été réunis, et ont ouvert le feu, tuant quatre personnes, avant de prendre la fuite, a-t-on appris de source policière.
Les shebab seraient les auteurs de cette attaque terroriste, ont estimé les forces de sécurité et les témoins.
Avant cette nouvelle tragédie, les shebab ont commis d'autres attaques meurtrières du même type à Nairobi, à Mombasa et dans des villes situées le long de la frontière entre le Kenya et la Somalie, en guise de représailles contre l'intervention militaire kenyane en Somalie.