Le gouvernement mozambicain a accepté que des observateurs américains et européens soient présents dans le pays pour superviser les négociations sur l'instauration d'un cessez-le-feu et le désarmement de la Résistance nationale mozambicaine (Renamo, ex-rebelle).
Le gouvernement et la Renamo sont tombés d'accord sur la liste des pays qui seront invités à envoyer des observateurs, sur laquelle figurent l'Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Cap-Vert, le Botswana, le Kenya, le Portugal, l'Italie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, rapporte samedi l'agence de presse mozambicaine en citant Jose Pacheco, chef de la délégation de négociation du gouvernement.
D'après M. Pacheco, les négociations sont dans une étape très avancée pour un cessez-le-feu et le désarmement et la réintégration de la Renamo, ce qui permettrait de tenir les élections générales le 15 octobre prochain dans un environnement pacifique.
Le gouvernement mozambicain avait refusé la présence d'observatgeurs de l'Union européenne et de l'ONU dans les négociations, exigée par la Renamo.
"Nous n'avons pas besoin d'observateurs de l'UE ou de l'ONU, mais de la SADC, car nous sommes Mozambicains et les pays voisins peuvent contribuer à notre processus", avait déclaré M. Pacheco le 24 mars.