Le chef de la Résistance nationale mozambicaine (Renamo, principal parti d'opposition du Mozambique), Afonso Dhlakama, qui a réchappé à un raid militaire en octobre, est vivant et en bonne santé, a annoncé un responsable de son parti.
Le secrétaire général de la Renamo, Manuel Bissopo, a déclaré lors d'une conférence de presse lundi à Maputo qu'il avait été envoyé par M. Dhlakama pour dire aux gens qu'il se montrerait bientôt.
Il a déclaré qu'il était avec M. Dhlakama lorsque les forces armées ont occupé le quartier général de campagne de la Renamo à Satunjira, dans le centre du district de Gorongosa, dans la province de Sofala.
M. Dhlakama a été contraint de quitter Satunjira à pied pour éviter d'attirer l'attention, car le bombardement a abattu le chef de la mobilisation de la Renamo, Armindo Milaco, a indiqué M. Bissopo.
Armindo Milaco est la seule victime confirmée des affrontements entre les deux parties à Satunjira.
M. Bissopo n'a pas révélé la situation de M. Dhlakama, indiquant seulement que le chef de la Renamo n'avait pas quitté le pays.
Afonso Dhlakama ne rencontrera pas le président Armando Guebuza, qui l'y a invité, à moins que sa sécurité personnelle ne soit garantie, par des troupes étrangères si nécessaire.
Le chef de la Renamo a également demandé le retrait des forces de sécurité qui entourent Satunjira.
Le gouvernement du président Guebuza a déclaré qu'il accepterait la présence d'observateurs locaux, mais pas d'étrangers.
M. Bissopo a réaffirmé que, pour que la Renamo reprenne le dialogue avec le gouvernement entamé en mai, des médiateurs et observateurs nationaux et internationaux devraient également être présents.
Il a réitéré que "la Renamo et son président ne veulent pas la guerre".
Interrogé par des journalistes pour savoir si cela signifiait que la Renamo suspendrait ses embuscades contre des véhicules à Sofala, M. Bissopo n'a donné aucune garantie de ce type.