Les combats qui ont opposé les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) dans l'est du pays, ont fait plus de 900 morts dans l'armée, le M23 et dans l'ONU, a affirmé lundi à Xinhua le général Bauma Ambamba, commandant de la 8ème région militaire.
"Nous avons compté 715 corps du coté de l'ennemi, on a perdu 201 soldats dans les FARDC et 3 Casques bleus tanzaniens de la brigade d'intervention de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO)", a indiqué le général Bahuma, ajoutant que "plus de 650 soldats de l'armée nationale ont été blessés".
D'après lui, au cours de l'opération "Pomme-Orange", une opération qui consistait à neutraliser totalement le M23, plus de 540 rebelles de ce mouvement rebelle dont 72 Rwandais et 28 Ougandais se sont rendus à l'armée.
"La durée de l'opération était de 30 jours, comme l'ennemi n' avait pas résisté aux frappes de l'armée, elle n'a durée que dix jours", a-t-il poursuivi.
Les FARDC aidées par la brigade d'intervention de la MONUSCO ont mené en octobre une offensive contre le M23 au nord de la ville de la ville de Goma, obligeant le M23 à se réfugier en Ouganda.
La victoire de l'armée sur le M23 pousse certains groupes armés actifs dans l'est à se rendre à la MONUSCO et à l'armée pour déposer les armes.