Les autorités tunisiennes avaient refusé toute éventuelle présence des forces armées américaines sur leur territoire, a rapporté lundi la radio tunisienne privée Mosaïque Fm citant des sources sécuritaires digne de foi.
Ces mêmes sources ont révélé au correspondant de Mosaïque Fm en Algérie que la Tunisie a déjà fait part de sa capacité à défendre, seule, ses frontières sud-Est avec la Libye sans pour autant avoir recours à des interventions étrangères.
De même pour l'Algérie, toujours selon les mêmes sources, a refusé une présence américaine sur son territoire.
La semaine dernière, le général David Rodriguez, chef du commandement militaire américain en Afrique (US AFRICOM) était de passage à Tunis où il a rencontré des hauts dirigeants tunisiens entre autres le Chef du gouvernement Ali Laarayedh.
Une visite qualifiée, d'après Mosaïque Fm, de "tentative pour s'informer de l'avis des forces armées tunisiennes concernant une éventuelle intervention des USA pour sécuriser les frontières tuniso-libyennes, former les agents militaires et acquérir des armes".
Vu la situation sécuritaire incertaine que des médias internationaux ne cessent de projeter concernant la Libye, il serait fort probable de voir des agents de la marine américaine tout au long du front frontalier tuniso-libyen, seulement du côté libyen.
Lundi, pas moins de neuf personnes ont péris et 51 autres blessées dans de violents affrontements déclenchés dans la ville orientale de Benghazi entre l'armée libyenne et la milice salafiste Ansar Al Sharia (partisans de la loi islamique), selon le dernier bilan du ministère libyen de la Santé.