De nouvelles adolescentes ont été enlevées dans l'État de Borno dans le nord-est du Nigeria, a affirmé mardi une source de sécurité et des habitants locaux, 24 heures après que Boko Haram a revendiqué cet enlèvement de plus de 234 adolescentes dans cette même région.
Au moins huit jeunes filles ont été enlevées lorsque des hommes armés présumés membres de Boko Haram ont envahi le village de Warabe dans le sud de la zone de gouvernement local de Gwoza dans la province de Borno dimanche soir, selon une source de sécurité.
Les combattants ont également emporté de la nourriture et du bétail appartenant aux villageois avant de fuir dans la nature. Les combattants, au nombre de 20 ou davantage, étaient armés de fusils sophistiqués, selon les habitants du village de Warabe, une communauté calme située à quelque 160 km de Maiduguri, la capitale de l'État de Borno.
Les habitants ont attribué cette attaque à Boko Haram, même s'il n'y a pas eu de revendication de cette attaque et de cet enlèvement par le groupe immédiatement après.
Dans une vidéo publiée lundi, Boko Haram a déclaré que ses membres étaient responsables de l'enlèvement de jeunes filles dans la ville de Chibok à la mi-avril, un incident qui a provoqué un scandale à l'échelle locale et internationale.
Lors d'un point presse régulier dimanche, le président Goodluck Jonathan a réfuté des informations selon lesquelles le gouvernement négocierait avec les insurgés pour obtenir la libération des jeunes filles enlevées.
"Le gouvernement ne peut pas négocier avec des personnes sans visage", a déclaré M. Jonathan, assurant aux proches des victimes et à tous les Nigérians que le gouvernement sauverait les jeunes filles enlevées.