Dernière mise à jour à 13h44 le 30/03
Les passagers à bord d'un appareil égyptien précédamment détourné arrivent mardi soir à l'aéroport international du Caire. (Xinhua/Meng Tao) |
Les passagers à bord d'un appareil égyptien précédamment détourné sont arrivés mardi soir à l'aéroport international du Caire.
Plus tôt dans la journée, les 81 passagers dont 21 étrangers ont été libérés à Chypre et le pirate de l'air a été arrêté.
L'avion A320 de la compagnie EgyptAir reliant Alexandrie au Caire avait été détourné par un homme et a dû atterrir dans la ville chypriote de Larnaca juste après son décollage mardi matin.
Parmi les passagers, il y avait des Egyptiens mais aussi des Américains, des Britanniques, des Hollandais, des Français, des Italiens, des Grecs et des Syriens, entre autres, a indiqué le président de l'aéroport de Borg al-Arab à Alexandrie à la télévision nationale égyptienne.
Quand l'avion avait atterri à l'aéroport de Larnaca à 08h50 heure locale (05h50 GMT), le pirate avait libéré la plupart des passagers, sauf quatre membres d'équipage et trois passagers.
L'aviation civile égyptienne a déclaré plus tôt que le pirate avait menacé de faire exploser une ceinture explosive placé sur son corps, qui s'est avérée être un mensonge d'après les autorités chypriotes.
Le détournement avait provoqué une vaste opération de sécurité à Chypre et cinq ministres s'étaient rassemblés au ministère des Affaires étrangères pour une cellule de crise.
D'après les négociateurs, le pirate voulait remettre une lettre de quatre pages à son ex-femme, qui vit actuellement dans un village avec leurs quatre enfants non loin de l'aéroport de Larnaca.
Le président chypriote Nicos Anastasiades a déclaré mardi que le détournement n'était pas un acte terroriste.
"En tous les cas, ce n'est pas quelque chose qui a un lien avec le terrorisme", a affirmé M. Anastasiades après une réunion avec le président du Parlement européen, Martin Schulz, en visite.
Par ailleurs, le Premier ministre égyptien Sherif Ismail a fait savoir que le pirate était un ressortissant égyptien et que les autorités allaient l'interroger pour connaître ses vraies motivations, qui restent inconnues.