Dernière mise à jour à 09h36 le 05/04
La situation s'est sensiblement calmée à Brazzaville, notamment dans les quartiers sud où les populations ont été réveillé par un affrontement entre la force républicaine et les "miliciens Ninjas" jadis proche de l'ex-chef rebelle le pasteur Ntoumi.
Des tirs à l'arme lourde et automatique ont été entendus dans les premières heures de la matinée (entre 3 heures et 7 heures du matin).
La situation a causé une panique chez les habitants, qui ont quitté en masse les quartiers sud, baluchons sur la tête en direction des quartiers centres (Moungali, Poto-Poto) et nord (Ouenzé et Talangaï) plus tranquille et calme.
En dépit des témoignages fait par les populations qui disent avoir vu des assaillants (Ninjas) en civil mais armés de Kalachnikov, aucune source officielle n'a jusqu'ici donné la version des faits et les raisons de ces tirs.
Aucun bilan n'est disponible, même si certaines sources parlent de l'incendie du commissariat de police dans le premier arrondissement (Makélékélé).
Selon un communiqué diffusé il y a quelques heures à la télévision nationale (Télé Congo), le gouvernement annonce une déclaration officielle pour fixer la population et donner sa version de faits.
Ces attaques interviennent après la publication des résultats du scrutin présidentiel du 20 mars qui a donné vainqueur le président sortant, Denis Sassou N'Guesso, avec plus de 60% des suffrages.
Ces résultats, en attente de validation par la cour constitutionnelle, ont été boudés par cinq candidats de l'opposition dont le général Jean Marie Michel Mokoko qui a appelé la population à l'insurrection.
Ces mêmes opposants avaient appelé à une opération de ville morte, le mardi 29 mars, sur toute l'étendue du territoire national. Un appel qui a été partiellement suivi dans les deux principales villes du Congo (Brazzaville et Pointe-Noire).