Dernière mise à jour à 08h31 le 14/01
Le ministre algérien de l'Energie Mustapha Guitoni a estimé dimanche à Bouira (100 km au sud-est d'Alger) que les prix du pétrole oscilleront entre 60 et 65 dollars le baril en 2019, pour peu que "quelques problèmes géopolitiques" soient résolus.
Quoiqu'il en soit, les prix du pétrole ne devraient pas être le facteur déterminant pour l'économie algérienne, car "nous devons nous libérer de la rente pétrolière (dont les recettes du pays en devises en dépendent à 95%)", a dit M. Guitouni.
Le 22 avril dernier, le PDG de la compagnie algérienne des hydrocarbures Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour avait qualifié de "juste prix" les 73 dollars qu'avait atteints l'or noir.
Sur le même registre, le ministre saoudien de l'Energie, Khalid al-Falih, en déplacement dimanche à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, a déclaré que le marché pétrolier était "sur la bonne voie" et retrouverait rapidement son équilibre, ajoutant que les producteurs de pétrole sont disposés à en faire plus si nécessaire.
Parmi les plus grands producteurs du pétrole au monde, l'Arabie saoudite avait affirmé mercredi avoir réduit à la fois sa production et ses exportations de pétrole, ce qui a donné un coup d'accélérateur aux prix.
Le baril de Brent pour livraison en mars a clos la semaine à 60,48 dollars, après avoir atteint son plus haut niveau depuis près d'un mois et demi.