Dernière mise à jour à 08h35 le 28/01
Le ministre burundais de l'Environnement et président en exercice du Conseil des Ministres du Nil, Déo-Guide Rurema, a lancé officiellement dimanche soir à Bujumbura l'année 2019 comme "Année du bassin du Nil" célébrée sous le thème "Placer l'eau au cœur de la transformation régionale".
M. Rurema, qui s'exprimait en conférence de presse, a précisé que le lancement officiel de l'Année du bassin du Nil, émane d'une mesure prise en aôut 2018 à Bujumbura par le Conseil des ministres du Nil, qui est la plus haute instance décisionnelle de "l'Initiative du Bassin du Nil"(IBN).
Organisation d'intégration régionale africaine, l'IBN a été créée en 1999 par 11 pays qui partagent les eaux du fleuve Nil, à savoir le Burundi, la République Démocratique du Congo(RDC), l'Egypte, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du sud, le Soudan, la Tanzanie et l'Ouganda.
M. Rurema a saisi l'occasion pour annoncer que dans le cadre de la célébration de l'Année du bassin du Nil, le gouvernement burundais procédera ce 28 janvier 2019 à la plantation d'arbres dans la commune Rutovu relevant de la province de Bururi, pour abriter la "source la plus méridionale" du fleuve Nil.
"Le thème choisi pour célébrer cette année vient nous rappeler le rôle incontournable que l'eau transfrontalière doit jouer dans les pays du bassin du Nil pour qu'ensembles, nous puissions acheminer vers un développement régional durable par les générations présentes et futures, malgré les défis existants", a-t-il souligné.
Le ministre a affirmé par ailleurs que l'une des gros défis auxquels doivent faire face ces pays regroupés dans l'IBN, est l'éradication de la pauvreté pour des populations évaluées à environ 257 millions de personnes.
Pour ce faire, a-t-il rappelé, l'IBN a déjà mis en place un programme de coopération du bassin étalé sur un plan décennal 2017-2027.