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Des financements étrangers et terroristes derrière les groupes hostiles qui menacent de déstabiliser le Tchad, selon le ministre tchadien des A.E.

Xinhua | 15.02.2019 08h27

L'agression contre le Tchad, début février, est l'œuvre d'une bande armée, équipée et financée en Libye par des extrémistes et des djihadistes bien implantés en Libye bénéficiant des financements étrangers, a déclaré jeudi à N'djamena, le ministre tchadien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine, de la Coopération internationale et de la Diaspora, Mahamat Zène Chérif.

"L'affaiblissement de l'Etat libyen a permis à des groupes terroristes ayant fuile Moyen-Orient et à des bandes de mercenaires de s'emparer du Sud libyen, transformé en une zone de non-droit", a ajouté M. Chérif dans une communication faite au corps diplomatique et consulaire accrédité au Tchad.

Entre fin janvier et début février 2019, une colonne de plusieurs dizaines de pick-up lourdement armés, qui est partie depuis Waw al-Kabir dans le Sud libyen, a tenté de faire une incursion en territoire tchadien.

"Cette colonne, suivie depuis son point de départ, a essuyé le 2 février, les premières frappes de l'armée de l'air tchadienne, appuyées à partir du 3 février par l'aviation française, avant d'être anéantie à la suite des opérations aériennes conjointes, les 5 et 6 février, aux confins de l'Ennedi", a expliqué le chef de la diplomatie tchadienne.

Un total de 250 "terroristes", dont quatre de leurs chefs principaux, avaient été arrêtés à la suite de ces raids, selon le bilan publié le 9 février par l'état-major des armées tchadiennes. "Le Tchad étant un Etat de droit, les prisonniers sont mis à la disposition de la justice, et répondront de leurs actes conformément aux lois de la République", a promis M. Chérif.

(Rédacteurs :Gao Ke, Yishuang Liu)
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