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Les accusations sans fondement de la Turquie ignorent les faits de base sur le Xinjiang

le Quotidien du Peuple en ligne | 14.02.2019 16h31

Après que la Chine ait énergiquement protesté auprès de la Turquie suite à la déclaration de son ministère des Affaires étrangères sur les efforts de lutte contre le terrorisme de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, il est nécessaire d'exposer encore plus l'absurdité de ces remarques, distorsions et accusations excessives et sans fondement en examinant les faits élémentaires sur le terrain.

Dans sa déclaration, le ministère turc des Affaires étrangères a fait part de ce qu'il qualifie d'inquiétude face à ce qui se passe dans le Xinjiang, affirmant que le célèbre musicien ouïghour Abdurehim Heyit serait mort un an après sa mise en détention. « En fait, il est vivant et en très bonne santé », a répondu le 11 février la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying, qui a ajouté que la déclaration reposait sur un mensonge absurde et qu'une telle démarche était « totalement fausse et irresponsable ».

Il est plutôt ridicule et scandaleux de faire ce genre de fausses remarques et de montrer du doigt les affaires intérieures d'autres pays. De toute évidence, la déclaration de la Turquie ignore totalement certains faits de base sur le Xinjiang.

Le Xinjiang a fait des progrès notables dans sa lutte contre le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme. Ces trois forces perverses nationales et étrangères ont planifié, organisé et mené des milliers d'attaques terroristes violentes dans la région depuis les années 1990, faisant de nombreuses victimes parmi des innocents appartenant à divers groupes ethniques.

S'appuyant sur son expérience internationale en matière de lutte contre le terrorisme et compte tenu de la situation locale, le Xinjiang a déployé des efforts considérables pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme par le biais de mesures telles que les centres de formation professionnelle. Ces mesures ont considérablement amélioré le sentiment de sécurité et de bonheur des gens dans la région autonome.

Le nombre d'affaires liées à la sécurité publique a considérablement diminué au Xinjiang. L'année dernière, le revenu disponible par habitant des habitants des zones urbaines et rurales a augmenté de 8,4% et 6,5% respectivement. Et l'année dernière, le Xinjiang a accueilli 150 millions de touristes, soit une augmentation de 40% par rapport à 2017, ce qui n'est que la preuve de l'amélioration de sa situation en matière de sécurité et de stabilité.

Les faits sur le travail de lutte contre le terrorisme du Xinjiang et la liberté de religion ont également été vus et reconnus par des diplomates de 12 pays et des représentants des médias de six pays, dont la Turquie, lors de leur visite dans la région au cours des deux derniers mois.

Contrairement à la manière dont le ministère turc des Affaires étrangères a décrit les centres de formation professionnelle du Xinjiang, ces diplomates et journalistes ont pu voir des visages souriants de personnes de différentes localités de la région.

Tugcenur Yilmaz, journaliste turc d'ATV, a ainsi déclaré que les stagiaires apprennent le droit et des compétences, ce qui joue un rôle important dans la lutte contre l'extrémisme. Kabaziyev Manarbek, conseiller de l'ambassade du Kazakhstan en Chine, a pour sa part souligné que les étudiants maîtrisent des compétences professionnelles par la formation et gagnent ensuite leur vie avec ce qu'ils ont appris plus tard, ce qui montre que le gouvernement chinois se préoccupe réellement de ces stagiaires.

Le terrorisme est l'ennemi commun de l'humanité. La Turquie doit également faire face à des menaces terroristes, et elle réprime les terroristes de l'État islamique. La communauté internationale a une responsabilité commune, lutter contre le terrorisme et fournir à la population un environnement sûr et stable lui permettant de mener une vie meilleure. À cet égard, il est imprudent et déraisonnable de pointer du doigt les autres sur la base d'informations non fondées ou d'adopter une approche deux poids deux mesures. De telles initiatives ne feront que nuire à un pays et à ses relations avec les autres.

Pour la Turquie, le bon choix consiste à émettre des jugements impartiaux et sans préjugés, à bien visualiser et comprendre la politique et les efforts de la Chine, et à prendre des mesures concrètes pour promouvoir la confiance mutuelle et la coopération entre les deux pays.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Gao Ke)
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