Dernière mise à jour à 09h58 le 24/04
La Banque mondiale a décidé d'octroyer une subvention de 200 millions de dollars américains pour financer le projet régional d'électrification hors réseau (ROGEP), destiné à accroitre l'accès à l'électricité hors réseau dans 19 pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel, annonce un communiqué de l'institution monétaire mondiale parvenu mardi soir à Xinhua à Cotonou.
Selon le même communiqué, les 19 pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel bénéficiaires de ce projet sont : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Cameroun, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, République centrafricaine, Sénégal, Sierra Leone, Tchad et Togo.
En effet, souligne la même source, le projet entend améliorer l'accès à l'électricité pour les ménages, entreprises et institutions publiques grâce à une approche régionale harmonisée de déploiement de systèmes solaires autonomes modernes.
Il devrait bénéficier à environ 1,7 million d'individus actuellement privés d'électricité ou alimentés de manière aléatoire mais également à des entreprises et des institutions publiques et, ce faisant, améliorer les niveaux de vie et les performances économiques.
"A ce jour, seuls 3 % des ménages en Afrique de l'Ouest et au Sahel sont raccordés à un système solaire domestique autonome et 208 millions d'habitants de la sous-région n'ont pas accès à l'électricité. Le projet ROGEP va aider les décideurs de la région à créer un marché régional de systèmes solaires autonomes, vital pour combattre la pauvreté. Il va aussi permettre aux entrepreneurs de saisir les opportunités liées à ce nouveau marché, en mettant au point des solutions commerciales évolutives", explique dans le communiqué, Rachid Benmessaoud, directeur de la coordination de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest.
"Ce nouveau projet favorisera l'adoption de normes et réglementations qui contribueront à l'harmonisation des politiques à l'échelle de la région et rendront ainsi cette filière attractive pour les grands acteurs du marché, au bénéfice de tous les pays participants", précise M. Benmessaoud.