Dernière mise à jour à 09h20 le 25/04
Le gouvernement centrafricain entend travailler avec les différentes couches de la société pour intensifier la campagne de vulgarisation de l'accord politique signé début février entre l'Etat et les groupes armés, a-t-on appris mercredi auprès de la mission onusienne en Centrafrique (MINUSCA).
Ce travail se fera "avec chacune des parties intéressées, la presse, le Parlement, le gouvernement, la société civile, les jeunes, les moins jeunes, les travailleurs, pour expliquer dans les détails pourquoi il faut comprendre, connaître et surtout promouvoir l'accord", a déclaré le ministre centrafricain de la Communication et des Médias, Ange Maxime Kazagui, également porte-parole du gouvernement, citée par la MINUSCA dans une note d'information.
En réponse aux questions sur le lien entre la Constitution centrafricaine et l'accord de paix, M. Kazagui a dit qu'il "n'y a pas à opposer ni à comparer l'un à l'autre". "La Constituions est la loi fondamentale du pays, (...) l'accord est un élément important de retour définitif de la paix", a-t-il souligné.
Du côté de la MINUSCA, à travers son porte-parole Vladimir Monteiro, le chef de la mission Mankeur Ndiaye a invité "tous les Centrafricains et l'ensemble des forces vives à s'approprier de l'accord de paix, et ainsi contribuer à son application effective pour la paix et la réconciliation dans le pays".
M. Monteiro a aussi réitéré l'engagement de la mission à poursuivre son appui aux parties dans la mise en œuvre effective de l'accord de paix, notamment en prenant en compte les priorités définies par le gouvernement, que sont entre autres la cessation immédiate des hostilités, la lutte contre l'impunité, l'opérationnalisation de la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation (CVJRR) ainsi que la préparation des élections générales de 2020/2021.