Dernière mise à jour à 09h52 le 17/10
Deux cérémonie ont marqué ce mercredi la sortie officielle des 1 023 jeunes recrus des forces armées centrafricaines (FACA), une phase dans la ville centrafricaine de Bouar (ouest), sous la direction du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, et une autre séquence dans la capitale centrafricaine Bangui, a appris Xinhua ce mercredi du ministère de la Défense et de la restructuration de l'armée.
A Bouar ce mercredi au camp militaire Leclerc, le président Touadéra a personnellement assisté à la sortie officielle des jeunes recrus, ayant appris l'acquisition des notions de base et la manipulation de plusieurs armes, sous la direction d'instructeurs centrafricains.
Par la même occasion, M. Touadéra a officiellement lancé dans la région les activités des Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS), préconisées par l'accord de paix et devant regrouper les forces régulières que sont les FACA, les policiers et gendarmes, ainsi que quelques ex-combattants des groupes rebelles. Ces USMS ont le mandat d'assurer la sécurité des populations et des couloirs de transhumance.
Au camp militaire de Kassaï à Bangui par contre, ce sont 510 jeunes militaires ayant bénéficié d'une formation de la mission européenne EUTM/RCA du 24 juin au 15 octobre qui ont procédé à leur sortie officielle, sous la direction des autorités militaires centrafricaines et des partenaires de l'Union européenne.
Depuis l'année 2018, le gouvernement de la République centrafricaine, dans la perspective du rajeunissement des troupes, a lancé le processus du recrutement d'au moins 1 023 jeunes dans l'armée. Ce processus a été soutenu, de bout en bout jusqu'au mois de mai dernier sur l'ensemble du territoire national par la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA.
Au fur et à mesure que ces jeunes militaires sont formés, conformément à la loi de programmation militaire, ils sont immédiatement déployés presque sur l'ensemble du territoire. Dernièrement, ils ont été positionnés dans les villes centrafricaines de Bria (centre-nord) et Birao (extrême nord-est), dans des zones naguère sous le contrôle entier des groupes rebelles.