Dernière mise à jour à 09h37 le 22/10
Le Bureau de la Commission électorale indépendante (CEI) a échangé lundi à Abidjan avec les partis ou groupements politiques membres de la Commission centrale en vue de la désignation par les entités concernées de leurs représentants.
"Cette rencontre a pour objet principal la désignation par les entités concernées de personnalités devant animer nos démembrements appelés commissions électorales locales (CEL) sur toute l'étendue du territoire", a déclaré le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.
"La désignation des commissaires devant animer les CEL dans les représentations diplomatiques fera l'objet d'une autre rencontre après concertation avec le ministre des Affaires étrangères", a précisé Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.
A l'en croire, chaque commission électorale locale comprend sept personnalités dont une proposée par l'autorité préfectorale locale concernée, trois par le parti ou groupement politique au pouvoir et trois par les partis ou groupements politiques de l'opposition.
En vue de l'opération de révision de la liste électorale pour l'élection présidentielle et les législatives de 2020, les Commissions électorales locales à créer sont au nombre de 549 dont 31 Commissions électorales régionales (CER), 82 Commissions électorales départementales (CED), 378 Commissions électorales sous-préfectorales (CESP) et 58 Commissions électorales communales (CEC).
Sur la base de ces données chiffrées, chacune des entités politiques membres de la CEI devra proposer au total 1.647 personnalités.
"La mise en marche de la machine électorale est tributaire de la mise en place de nos démembrements locaux, à l'échelon régional, départemental, sous-préfectoral et communal", a indiqué le président de la CEI appelant à mettre en place "dans les délais les meilleurs, au plus tard le 15 novembre" les Commissions électorales locales.
La Commission centrale de la CEI a été installée le 2 octobre avec 15 membres dont un représentant du président de la République, un représentant du ministre en charge de l'Administration du territoire, un magistrat proposé par le Conseil supérieur de la magistrature, un avocat, cinq représentants de la société civile, trois représentants du parti au pouvoir et trois représentants de l'opposition.