Le ministère libyen de la Santé condamne les attaques contre les hôpitaux au sud de Tripoli

Le ministère de la Santé du gouvernement libyen soutenu par les Nations unies a condamné jeudi les attaques contre deux hôpitaux de campagne dans le sud de Tripoli, attaques qui ont tué un infirmier et en ont blessé quatre autres.

"Le ministère de la Santé condamne dans les termes les plus vifs les attaques continues qui ont pris pour cible des hôpitaux de campagne, du personnel médical, des installations de santé et des ambulances, et dont les dernières ont touché deux hôpitaux de campagne et ambulances jeudi à l'aube dans les zones de Salah El-Din et de Wadi Al-Rabee", a rapporté le ministère dans un communiqué.

Ce communiqué confirme que cette attaque a tué un infirmier et a blessé quatre travailleurs de santé, en plus de détruire deux hôpitaux de campagne.

"Le ministère renouvelle son appel au gouvernement soutenu par les Nations unies, au Conseil de sécurité, à la Mission des Nations unies en Libye et au Tribunal pénal international pour agir afin de mettre fin à cette agression, de poursuivre les auteurs et de les traduire en justice", ajoute ce communiqué.

Des travailleurs de santé avaient déjà été attaqués à Tripoli par le passé, malgré les mises en garde de l'Organisation mondiale de la santé.

L'armée libyenne basée dans l'est du pays mène depuis début avril une campagne militaire visant à s'emparer de Tripoli, capitale du pays accueillant près de 2 millions de personnes, où est basé le gouvernement reconnu par l'ONU.

Ces combats ont fait des milliers de morts et de nombreux blessés, ainsi que près de 120 000 déplacés.