Dernière mise à jour à 11h45 le 27/02
Plusieurs membres d'organisations syndicales d'Afrique et d'Europe participent depuis mardi dans la capitale nigérienne, Niamey, à un colloque international sur la paix et la sécurité en Afrique de l'Ouest, ouvert sous la présidence du ministre nigérien de l'Emploi, Mohamed Ben Omar.
Pendant trois jours, les participants à ce colloque organisé par la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN) vont débattre des propositions de solutions idoines à la situation d'insécurité qui prévaut ces dernières années dans la région.
Selon M. Ben Omar, "les questions de paix et de sécurité constituent de véritables préoccupations dans l'espace ouest-africain où les pays du Sahel, particulièrement, sont en permanence confrontés à la menace terroriste".
Devant les situations désastreuses qu'imposent les terroristes dans ces Etats, il a appelé les travailleurs à plus de vigilance et à continuer de se mobiliser pour dénoncer "tout comportement suspicieux susceptible de conduire à des atrocités". "L'ensemble des énergies doivent être mobilisées et canalisées pour venir à bout de cette insécurité", a-t-il souhaité.
Il a aussi souligné tout l'espoir que fondent les autorités nationales sur l'issue de ce colloque international, dont les résultats doivent déboucher sur des pistes de solutions idoines pour une synergie d'action des organisations syndicales participantes.
Pour rappel, ce colloque intervient dans un contexte sécuritaire préoccupant pour les régions du Sahel en général et pour le Niger en particulier, marqué notamment par les exactions des organisations terroristes. On peut notamment citer les groupes armés et autres bandits qui contrôlent le sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, des groupes terroristes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), d'Ançar Dine et d'autres mouvements basés dans le nord du Mali et au niveau de la région dite des "3 frontières", ainsi que le groupe terroriste Boko Haram logé au Nigeria depuis 2009 et qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême sud-est).