Dernière mise à jour à 09h18 le 24/07
Les autorités tanzaniennes ont alerté jeudi les pays africains sur la recrudescence des crimes qui essaient d'exploiter la crise du COVID-19, comme la vente de faux matériel médical anti-épidémique ou le trafic de médicaments.
Palamagamba Kabudi, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération est-africaine, a lancé cet avertissement au cours d'une vidéoconférence réunissant des responsables de six pays africains, de l'Union africaine (UA) et de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération est-africaine, la réunion a permis de débattre des meilleurs moyens de lutter contre la criminalité internationale pendant l'épidémie de COVID-19.
M. Kabudi a déclaré que les criminels internationaux avaient profité de la pandémie pour se mettre à vendre de faux équipements médicaux de lutte contre le COVID-19 et se lancer dans le trafic de médicaments.
"Pendant la pandémie de COVID-19, certains pays en ont été victimes lorsqu'ils ont acheté de faux équipements médicaux de lutte contre le COVID-19. Dans le même temps, les trafiquants de médicaments ont utilisé la crise pour se livrer à leur sordide trafic", a-t-il déclaré.
"La Tanzanie a pris des mesures de précaution pour empêcher les faux équipements médicaux de pénétrer dans le pays, et nos organes de sécurité sont en alerte pour s'assurer que le trafic de médicaments reste sous contrôle", a-t-il ajouté.
Les six pays africains qui ont participé à la vidéoconférence étaient la Tanzanie, la Côte d'Ivoire, l'Egypte, Djibouti, le Rwanda et le Burkina Faso, selon le communiqué.