Dernière mise à jour à 10h02 le 25/01
Les délégations libyennes du Haut Conseil d'Etat et de la Chambre des représentants se sont mises d'accord, samedi à Bouznika au Maroc, sur la formation et la nomination d'équipes de travail réduites pour prendre des mesures pratiques au sujet des candidatures aux postes de souveraineté, indique un communiqué sanctionnant le nouveau cycle du dialogue interlibyen, dont Xinhua a eu une copie.
Les équipes de travail seront chargées de veiller à l'élaboration des formulaires de candidature et inviter les candidats à présenter leurs dossiers à partir du 26 janvier jusqu'au 2 février prochain, tout en s'assurant de la conformité des candidatures.
Ces postes de souveraineté concernent notamment ceux de gouverneur de la Banque centrale, de président de l'autorité de contrôle administratif, de président du bureau d'audit, et de président de l'Instance de lutte contre la corruption, outre le poste de président de la Haute commission électorale libyenne.
Quant aux postes de président de la Cour suprême et de procureur général, le communiqué a relevé que les mesures stipulées dans les législations en vigueur seront appliquées.
Le communiqué a également mis l'accent sur la nécessité de respecter les critères de compétence et de professionnalisme, et de veiller au respect d'un équilibre géographique à même de garantir une répartition équitable de tous les postes supérieurs dans les institutions de l'Etat.
Les nominations à ces postes prendront fin dès la clôture de l'étape préliminaire.
Les deux parties libyennes ont en outre insisté sur le soutien du Forum de dialogue politique parrainé par la Mission d'appui des Nations Unies en Libye pour former un pouvoir exécutif à l'étape préliminaire, soulignant qu'elles s'acquitteront de leurs responsabilités même si les efforts du dialogue politique concernant la réalisation de cette échéance ne parviennent pas à leur objectif.
Ce nouveau cycle du dialogue s'inscrit dans la lignée des séances précédentes tenues par les deux parties en septembre, octobre et novembre 2020 à Bouznika et à Tanger, qui ont abouti à la conclusion d'accords globaux sur les critères et les mécanismes de candidature à des postes de souveraineté.