Dernière mise à jour à 09h15 le 08/07
Le gouvernement capverdien veut modifier la loi sur la nationalité pour améliorer l'intégration des immigrés qui ont choisi le Cap-Vert pour vivre, a annoncé mercredi le ministre d'Etat chargé de la Famille, de l'Inclusion et du Développement social, Fernando Elisio Freire.
Le ministre a également garanti que le gouvernement fait tout pour qu'il y ait une politique cohérente d'intégration des immigrés, qui leur permette d'avoir accès à tous les biens et services, mais pour cela, selon lui, ils doivent être légalement dans le pays.
Pour le ministre d'Etat, le changement de la loi sur la nationalité est une "initiative fondamentale" au sens où le Cap-Vert est, en effet, un pays qui défend ceux qui vivent sur son territoire et ses citoyens qui vivent à l'étranger.
"C'est une loi qui nécessite une forte majorité au Parlement, mais à ce stade, je crois que tout le monde sera uni pour avoir la meilleure loi possible", a-t-il souligné.
De plus, selon lui, la possibilité d'ouvrir des périodes extraordinaires pour la légalisation des documents des immigrants sera étudiée, en tenant également compte du fait que beaucoup ont perdu leurs revenus en raison de la pandémie de COVID-19, ce qui les empêche de pouvoir conclure le processus.
La Haute autorité de l'Immigration souhaite que la loi sur la nationalité soit modifiée afin que les enfants d'étrangers nés dans ces îles puissent acquérir la nationalité capverdienne, a fait savoir M. Freire.