Dernière mise à jour à 17h09 le 07/07

Page d'accueil>>Opinion

Le bien commun appelle à un partenariat sino-européen plus étroit

le Quotidien du Peuple en ligne | 07.07.2021 16h33

Les dirigeants chinois, français et allemands ont tenu le 5 juillet leur deuxième sommet virtuel en trois mois, démontrant à nouveau au monde leur volonté commune de renforcer le dialogue et d'élargir la coopération marquée par des avantages mutuels, ainsi que leur sens commun des responsabilités pour relever ensemble les défis mondiaux.

Ce sommet était à la fois nécessaire et important. Ces derniers mois, les relations entre la Chine et l'Union européenne (UE) ont connu des rebondissements au milieu d'une campagne de diffamation de plus en plus intense dirigée contre la Chine par des politiciens et des médias occidentaux mal intentionnés. Dans le même temps, le variant Delta à propagation rapide du COVID-19 et une faible reprise économique mondiale exigent une coopération mondiale renforcée.

Tout d'abord, le sommet vidéo témoigne de la volonté commune des dirigeants de gérer correctement les différends entre la Chine et l'Europe dans son ensemble. Tout comme le président chinois Xi Jinping a souligné lors du sommet que le partenariat stratégique global sino-européen est le point de convergence des plus grands dénominateurs communs, il est nécessaire que les deux parties chérissent ce partenariat en adhérant d'abord aux principes de base du respect mutuel et de la compréhension mutuelle.

Sans le respect de la souveraineté nationale et des intérêts fondamentaux de chacun, et sans des discussions franches pour combler les différences et favoriser la confiance mutuelle, il n'y aura aucune raison de développer un véritable partenariat.

Deuxièmement, le sommet a transmis le signe positif d'un renforcement de la coopération bilatérale, sur lequel les deux parties ont toutes les bonnes raisons de travailler.

Au cours des dernières années, la coopération florissante entre la Chine et les pays européens a apporté des avantages tangibles aux deux parties, ce qui a prouvé que la coopération, plutôt que la concurrence ou même la rivalité, est la seule bonne voie vers un développement commun.

En 2020, la Chine est devenue le plus grand partenaire commercial de l'UE, et les deux parties ont également achevé leurs négociations de sept ans sur un traité d'investissement bilatéral, comme prévu précédemment.

Dans le même temps, le service de train de fret Chine-Europe a jusqu'à présent enregistré plus de 40 000 voyages, la valeur des marchandises transportées étant évaluée à plus de 200 milliards de dollars. Malgré la pandémie, les trains ont stimulé les chaînes d'approvisionnement fragiles dans les pays eurasiens, sauvé des entreprises en Chine et en Europe et facilité les efforts conjoints pour lutter contre la maladie.

Pour l'avenir, la Chine et les pays européens disposent d'une marge encore plus grande pour une coopération gagnant-gagnant, dans des domaines tels que l'économie et le commerce, ainsi que dans les secteurs stratégique, culturel, numérique et climatique.

Par exemple, les deux parties peuvent commencer par unir leurs forces pour surmonter toutes sortes d'obstacles dans le processus de ratification du traité bilatéral d'investissement. Elles peuvent également stimuler les échanges personnels dans la prévention et le contrôle des épidémies, et faire progresser la reconnaissance mutuelle et la protection des produits énumérés dans l'accord Chine-UE sur les indicateurs géographiques.

Parallèlement, Bruxelles doit continuer à renforcer son autonomie stratégique et à résister aux perturbations politiques de tout tiers, afin de maintenir la coopération sino-européen sur la bonne voie.

Troisièmement, le sommet a amplifié une voix unifiée pour soutenir le multilatéralisme. La Chine et l'UE, deux acteurs majeurs sur la scène mondiale, partagent une croyance solide dans le multilatéralisme et dans leurs obligations de travailler ensemble contre les défis communs auxquels l'humanité est confrontée.

Dans le contexte des grands changements de la situation mondiale, tels que la montée du protectionnisme et de l'isolationnisme, il est plus important que jamais de préserver le système international avec les Nations Unies en son cœur, de défendre les normes fondamentales régissant les relations internationales fondées sur la Charte des Nations Unies et traiter les problèmes mondiaux par le biais de consultations de toutes les parties d'une manière raisonnablement calme.

Face à une deuxième vague galopante de la pandémie et à des perspectives économiques mondiales toujours sombres, il est plus urgent que jamais que la Chine et l'UE travaillent ensemble pour aider les pays vulnérables dans leur lutte anti-pandémie, améliorer la gouvernance mondiale de la santé, alléger le fardeau économique des pays pauvres et continuer à bâtir une économie mondiale ouverte.

En particulier, les deux parties, qui offrent depuis longtemps une aide indispensable à l'Afrique, peuvent intensifier leurs efforts pour augmenter l'approvisionnement en vaccins des pays de la région et soutenir le programme de partage de vaccins co-dirigé par l'Organisation mondiale de la santé. Elles doivent également faire progresser la coordination sur les questions de financement et d'éducation en Afrique.

« Le monde post-COVID de demain a besoin d'une relation sino-européenne forte, pour mieux progresser », a tweeté Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, à la fin de l'année dernière.

On ne peut que croire qu'unir nos forces pour construire un partenariat sino-européen plus étroit caractérisé par la coopération, la réciprocité et la confiance sera dans l'intérêt vital des deux parties et de la communauté mondiale dans son ensemble.

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
Partagez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :