Dernière mise à jour à 09h06 le 18/09
Le gouvernement du Cap-Vert a annoncé vendredi qu'il ouvrirait une nouvelle période de régularisation extraordinaire pour les citoyens étrangers résidant au Cap-Vert, éliminant certaines exigences, notamment le casier judiciaire du pays d'origine et le certificat de résidence.
Le projet de décret-loi instituant ce régime d'exception a été approuvée lors de la réunion du Conseil des ministres. Il vise à faciliter le processus d'octroi du titre de séjour temporaire ou son renouvellement aux citoyens des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) et d'autres pays.
Lors d'une conférence de presse tenue ce vendredi, le porte-parole de la réunion ministérielle, Paulo Rocha, a déclaré que le gouvernement souhaitait une "grande adhésion" des personnes à cette régularisation extraordinaire, et qu'il avait donc décidé de supprimer certaines exigences qui constituaient auparavant un obstacle au processus.
Selon la même source, une autre mesure qui simplifiera le processus est la visite à domicile qui ne sera plus nécessaire, et il en est de même pour l'imposition d'amendes aux personnes pour ne pas se présenter au Service d'émigration et des frontières pour régulariser leur situation.
De plus, pour la régularisation, les personnes doivent présenter une déclaration d'activité rémunérée par l'employeur, mais si cette déclaration n'est pas possible, elle peut être obtenue, par exemple, auprès de l'entité syndicale.
Avec cette initiative, le gouvernement espère que, dès l'année prochaine, tous les citoyens étrangers qui sont entrés dans le pays, seront en possession du document qui, d'une part, les rend dignes et, d'autre part, leur offre "de meilleures conditions de réinsertion sociale et de meilleures opportunités".
Selon les estimations du gouvernement capverdien, plus de 15.000 étrangers vivent au Cap-Vert.