Dernière mise à jour à 09h06 le 08/10
Un colloque international de deux jours pour stimuler les actions humanitaires et la gestion dans les zones de conflit s'est ouvert jeudi dans la capitale camerounaise Yaoundé.
Des experts de la paix et de la sécurité venant de la république démocratique du Congo, de l'Ethiopie, de la république du Congo, de la Tunisie et du Cameroun participent au colloque en ligne.
L'état d'un côté et les acteurs multidimensionnels de l'autre, au lieu de travailler dans le même but, entrent en conflit, a déploré Elie Passo Sombang, commissaire divisionnaire et chef du Centre de recherche et de documentation à l'Ecole internationale des forces de sécurité du Cameroun qui participe au colloque.
Il a dit espérer mettre en avant les meilleures pratiques et tracer la limite pour que tous les acteurs travaillent ensemble pour atteindre le but parce que ce qui doit intéresser l'état, les ONG et les autres acteurs humanitaires, c'est l'état de l'homme et les moyens pour prendre soin des gens en période de conflit.
La collaboration entre les gouvernements, les forces de sécurité et les acteurs humanitaires "est très importante" pour aider les personnes qui ont un besoin urgent d'aide dans les zones de conflit, a souligné le ministre camerounais de la Défense Joseph Beti Assomo, qui a officiellement ouvert le colloque.
Le colloque a lieu quelques jours après que des gouverneurs de quatre pays du bassin du lac Tchad, gravement touchés par les attaques terroristes de Boko Haram, se sont plaint lors d'une réunion à Yaoundé que des ONGs internationales se mêlaient des affaires intérieures de la région et empêchaient les forces de sécurité de les accompagner dans leurs missions.