Dernière mise à jour à 08h49 le 01/08
La vice-Première ministre et ministre des Relations internationales et de la Coopération de Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a déclaré dimanche que si l'Afrique voulait réaliser l'Agenda 2063, elle devait développer son capital humain dans le but d'éliminer la faim, les violences domestiques et sexistes, les conflits et la guerre sur le continent.
S'exprimant lors des célébrations de la Journée internationale de la femme africaine et du 60e anniversaire de l'Organisation panafricaine des femmes (PAWO) à Windhoek, la capitale de la Namibie, Mme Nandi-Ndaitwah a déclaré que tous ces éléments représentaient de graves menaces, et étaient les pires ennemis du développement de l'Afrique. En tant que tels, ils doivent être combattus de manière décisive, car ils nuisent aux capacités intellectuelles des Africains en général.
"Nous savons tous que la paix est l'une des conditions préalables du développement. Par conséquent, en tant que femmes, nous devons participer à la construction de la paix. La paix est nécessaire pour que l'Afrique profite des instruments habilitants comme l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et relève les défis auxquels nous sommes confrontés, afin que la richesse du continent soit utilisée dans le meilleur intérêt de notre peuple", a-t-elle affirmé.
Elle a déclaré que les femmes africaines avaient toujours joué un rôle essentiel dans la lutte des peuples africains pour atteindre l'indépendance et la dignité humaine aux niveaux national et continental.