Dernière mise à jour à 08h49 le 05/03
La Première ministre tunisienne, Najla Bouden, a assuré que le traitement du dossier de la migration devait se faire en fonction d'une approche inclusive qui repose sur l'étroite coordination, le droit humanitaire international, la lutte contre la traite humaine ainsi que le respect de la dignité humaine, d'après un communiqué publié samedi, par le gouvernement tunisien.
La cheffe du gouvernement tunisien a tenu ces propos vendredi, lors d'un entretien au palais de La Kasbah à Tunis avec l'ambassadrice du Sénégal en Tunisie et vice-doyenne des ambassadeurs africains, Ramatoulaye Ba Faye.
Mme Bouden a assuré que son pays insistait et veillait sur le respect du droit humanitaire international tout autant (que) de la réglementation tunisienne en matière de traitement du dossier de la migration, avant de rappeler à son hôte que la Tunisie était avant-gardiste pour ce qui est de la promulgation de lois qui protègent la dignité des migrants sans discrimination, selon le bureau de communication du gouvernement tunisien.
"La réunion était, également, une opportunité pour mettre en exergue l'importance des liens qui unissent la Tunisie avec tous les pays du continent africain en plus de l'examen des mécanismes et outils susceptibles d'ancrer le partenariat dans différents domaines", a noté le gouvernement tunisien dans un communiqué à cet effet.
D'après la Première ministre tunisienne, les efforts des pays africains "doivent être unifiés dans le sens de mieux traiter le dossier de la migration selon une approche inclusive, en insistant particulièrement sur l'autonomisation des jeunes et des femmes, la promotion de l'investissement, la création d'emplois et la lutte contre la pauvreté".
Pour sa part, la vice-doyenne des ambassadeurs africains a confirmé avoir envoyé un message pour rassurer les autorités de son pays, tout en se félicitant des efforts du gouvernement tunisien.