Dernière mise à jour à 10h08 le 25/04
Rien de différent avec d'autres filles chinoises dans la vie quotidienne, Bolabola Joëlle Zita aime aussi le maquillage, les selfies, la gastronomie et faire des achats en ligne.
Vivant en Chine depuis près de 15 ans, la jeune Gabonaise est actuellement présentatrice à StarTimes, un média chinois spécialisé dans la diffusion en Afrique.
"Je suis venue en Chine le 8 septembre 2008, juste après les Jeux olympiques", se souvient Bolabola Joëlle Zita. Elle estime que la Chine est un pays qui se développe et a de plus en plus de relations avec les pays africains, notamment le Gabon. Elle a donc décidé de venir en Chine pour apprendre la langue chinoise et se spécialiser.
Après ses études, elle a été recrutée par StarTimes en tant que doubleuse pour les séries télévisées chinoises en français et présentatrice des émissions télévisées et des shows sur la beauté.
Elle a doublé plusieurs séries télévisées, dont Doudou et ses belles mères. "C'était très populaire en Afrique parce que ce sont les mêmes problèmes en Chine et en Afrique entre la belle-mère et la belle-fille".
"Bien que nous ayons une culture différente, nous pouvons rencontrer les mêmes problèmes, les mêmes difficultés", note Bolabola Joëlle Zita.
En tant que vecteur culturel, les séries télévisées rapprochent les Chinois et les Africains, chacun comprenant mieux l'autre.
"Le doublage des films chinois et des séries télévisées chinoises, ça nous permet à nous, les Africains, d'apprendre la culture chinoise, de connaître les Chinois au travers de leur propre plate-forme", explique Bolabola Joëlle Zita.
La plupart des Africains ne sont jamais venus en Chine, et ils ne peuvent la découvrir que via des médias occidentaux, estime-t-elle. Ce qui compte donc le plus pour elle, c'est de faire connaître le vrai visage de la Chine aux Africains à travers ses émissions.
Avant, les Africains se renseignaient sur la Chine plutôt sur les plateformes occidentales, mais d'après Bolabola Joëlle Zita, leurs informations sur la Chine ne sont pas complètes et parfois pleines de préjugés.
Comme les liens entre la Chine et l'Afrique sont de plus en plus étroits, les Africains ont besoin d'en savoir plus sur la Chine.
"Je pense que les Africains ne vont plus seulement se contenter d'apprécier les films de Kung-fu. Ils vont beaucoup aimer découvrir le vrai visage de la Chine", a indiqué la jeune Gabonaise.
A l'avenir, elle veut se concentrer sur les relations sino-africaines. Selon elle, une meilleure connaissance de la culture de chacun permet à d'éviter les incompréhensions.
