Dernière mise à jour à 09h31 le 15/06
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a discuté mercredi dans un entretien téléphonique avec le président du Conseil européen, Charles Michel, des dossiers comme la migration irrégulière, les négociations avec le FMI, ainsi que les liens de coopération bilatérale entre la Tunisie et l'Union européenne (UE), a fait savoir la présidence de la République tunisienne.
Selon un communiqué de la présidence, le chef d'Etat tunisien a insisté que la Tunisie "ne sera jamais un gardien des frontières de l'Europe pour empêcher le flux d'immigrants illégaux".
"M. Saïed a réaffirmé sa position sur le phénomène de la migration, qui ne peut être abordé que d'une manière collective qui élimine ses causes et ne se limite pas à traiter les résultats", a commenté la présidence tunisienne.
A cet égard, le président tunisien a souligné que la Tunisie "refuse d'être un corridor de transit ou encore un fief d'implantation (...) Il existe des groupes criminels qui exercent le trafic d'êtres humains dans les pays d'où partent les migrants ou dans les pays où ils se rendent en Europe", selon la même source.
M. Saïed a rappelé à cette occasion l'initiative qu'il avait lancée, portant sur l'organisation d'une conférence internationale réunissant tous les pays concernés, à savoir les pays d'Afrique du nord, du Sahel et du Sahara, et les pays du nord de la Méditerranée pour traiter le dossier de l'immigration clandestine.