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Le système politique chinois défendu par un entrepreneur français dans un débat en ligne

le Quotidien du Peuple en ligne | 14.06.2023 13h36

Un entrepreneur français qui a vécu en Chine s'est attiré de vifs éloges pour avoir défendu l'évolution naturelle du système politique du pays lors d'un débat animé en ligne intitulé « Le système chinois est-il meilleur que le système américain ? ».

Lors du débat, organisé par l'Intercollegiate Studies Institute de Wilmington, dans l'État américain du Delaware, Arnaud Bertrand a plaidé en faveur du système chinois face à Adrian Zenz, un universitaire allemand basé à Washington DC. Leurs échanges ont attiré plus de 1 000 commentaires sur YouTube, la plupart faisant l'éloge d'Arnaud Bertrand.

Selon l'entrepreneur français, le modèle chinois « joue uniquement en Chine » et est le produit de la très longue et unique histoire du pays. « Cela correspond également au contexte très particulier dans lequel se trouve la Chine aujourd'hui. Mais cela ne correspond pas ni ne prétend correspondre à d'autres pays », a-t-il noté.

En comparant la façon dont la Chine et les États-Unis perçoivent leurs propres systèmes, Arnaud Bertrand a cité Stephen Ward, professeur d'éthique à l'Université canadienne de Colombie-Britannique, selon qui « la Chine adopte explicitement l'idée que chaque pays doit déterminer par lui-même comment il est gouverné. Les États-Unis, en revanche, adorent faire la leçon aux autres sur la façon dont ils devraient se gouverner et continuent d'essayer d'amener d'autres pays à adopter nos valeurs libérales ».

Il a également fait valoir que si l'Occident et ses valeurs ont beaucoup fait pour assurer la liberté, la prospérité et la stabilité des peuples au cours de nombreuses décennies, « il ne fait aucun doute qu'il s'égare de plus en plus », alors qu'en revanche, « le système chinois s'est amélioré à bien des égards pour assurer la stabilité, la prospérité et même la liberté de son peuple ».

« La Chine n'est peut-être pas l'État non libre que la plupart des Occidentaux imaginent ; à l'inverse, l'Occident pourrait ne pas être aussi libre », a-t-il ajouté.

Rappelant aussi que la guerre que la Chine a mené contre la pauvreté, qui a entraîné la réduction la plus importante et la plus rapide de la pauvreté au monde et a ainsi permis la liberté personnelle, il a ajouté que la pauvreté est l'antithèse de la liberté. De même, a-t-il poursuivi, alors que le sans-abrisme devient un problème social majeur aux États-Unis et en France, « en Chine, vous ne verrez pas de sans-abris ».

Arnaud Bertrand a souligné que, selon les données du Bureau américain du recensement, 6% des citoyens américains vivent dans une pauvreté extrême, tandis qu'une enquête a révélé que 25% de la population américaine s'inquiète même au sujet de l'argent pour acheter de la nourriture. « Ces gens ne sont pas vraiment libres », a-t-il noté.

Par ailleurs, en termes d'absence de peur, les citoyens américains ne peuvent aller nulle part à tout moment dans leur pays, alors que ce genre de liberté existe dans l'ensemble en Chine, a-t-il déclaré. « Vous êtes 70 fois plus susceptible d'être victime d'un crime violent aux États-Unis qu'en Chine », a déclaré Arnaud Bertrand, qui a également cité sa propre expérience sans violence et celle de ses connaissances pendant toutes les années qu'il a vécues en Chine.

Evoquant également une étude de 13 ans de l'Université de Harvard, qui a montré que 93% des Chinois sont satisfaits du gouvernement central, il a en revanche indiqué qu'aux États-Unis, la confiance dans le gouvernement est de 20% et en France de 28%. De plus, a-t-il également déclaré, 43% des citoyens américains pensent qu'une guerre civile est possible dans les 10 prochaines années.

Dans le même temps, a noté Arnaud Bertrand, la Chine a investi 14 000 milliards de yuans (2 100 milliards de dollars) entre 2014 et 2021 pour sortir les gens de la pauvreté, tandis que les États-Unis ont dépensé ce montant pour les guerres au Moyen-Orient et en Afghanistan.

« Le système chinois, qui met l'accent sur la liberté critique, la stabilité à long terme et l'investissement inébranlable en lui-même, a démontré sa capacité à fournir une approche plus holistique du bien-être de la société. Le système chinois offre une plus grande stabilité globale, une plus grande prospérité et même une plus grande liberté », a conclu Bertrand Bertrand.

De son côté, Adrian Zenz a fait valoir que ce sont les Chinois intelligents et travailleurs, et non le système, qui ont créé le miracle économique et le succès de la Chine. Il a également accusé la Chine de violer les droits de l'homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang.

Arnaud Bertrand a contré l'argument d'Adrian Zenz en citant l'Inde, « où les gens sont intelligents et travaillent dur comme les Chinois », mais avec une démocratie à l'occidentale. Cependant, la pauvreté reste répandue en Inde depuis son indépendance du Royaume-Uni en 1947. Il estime par ailleurs que les accusations de violations des droits de l'homme au Xinjiang ne sont pas vraies et que l'interdiction par les États-Unis d'exporter de la région ne fait que nuire davantage au peuple ouïghour.

Enfin, a-t-il noté, pas un seul pays à majorité musulmane n'a soutenu les revendications de l'Occident contre la Chine sur le Xinjiang. De fait même, l'Organisation de la coopération islamique a fait une déclaration après sa visite au Xinjiang qui a félicité la Chine pour l'attention qu'elle porte à ses citoyens musulmans.

(Rédacteurs :实习生3, Yishuang Liu)
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