Dernière mise à jour à 08h57 le 11/07
L'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), un bloc de pays d'Afrique de l'Est, a appelé lundi les belligérants du Soudan à signer un accord de cessez-le-feu.
Dans un communiqué publié à l'issue d'un sommet d'une journée des chefs d'Etat de l'IGAD à Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie, cette organisation a déclaré qu'elle appelait vivement les parties au conflit à convenir d'un cessez-le-feu inconditionnel pour une durée indéterminée.
Le communiqué appelle les belligérants à cesser immédiatement les violences et réclame un mécanisme d'application et de suivi efficace.
L'IGAD a également réitéré son appel aux dirigeants soudanais à se rencontrer face à face, faisant valoir que le conflit qui ravage actuellement ce pays n'a pas de solution militaire.
"L'IGAD exprime sa vive préoccupation concernant l'impact de la guerre qui se déroule actuellement au Soudan, qui a fait jusqu'à ce jour des milliers de morts et près de 3 millions de déplacés dont 615.000 réfugiés", indique ce communiqué.
L'IGAD a également exprimé sa préoccupation concernant l'escalade du conflit en dehors de Khartoum, la capitale du pays.
Des affrontements brutaux ont éclaté le 15 avril à Khartoum avant de marquer une escalade rapide dans différentes régions du pays. Ces combats toujours en cours opposent les Forces armées soudanaises (SAF) au groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF). Les deux parties s'accusent mutuellement d'être à l'origine du conflit.