Dernière mise à jour à 08h43 le 09/05
L'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) joue un rôle clé dans la fin du conflit au Soudan, a déclaré lundi à Juba, la capitale sud-soudanaise, Dafallah Al-Haj Ali, l'envoyé spécial du chef du Conseil souverain du Soudan.
Les pourparlers de médiation qui se déroulent actuellement à Djeddah, en Arabie saoudite, se concentrent principalement sur l'ouverture de couloirs humanitaires, et l'IGAD est susceptible de jouer un rôle clé de médiateur dans une solution politique finale le moment venu, a affirmé M. Al-Haj Ali.
"Notre réponse à l'initiative de l'Arabie saoudite et des Etats-Unis n'exclut pas le rôle de l'IGAD et celui confié au président Salva Kiir", a également noté l'envoyé lors d'une conférence de presse à Juba. "Nous n'écarterons jamais l'IGAD, surtout après avoir désigné le président Salva Kiir à la tête de cette mission", a-t-il souligné.
L'IGAD, qui comprend Djibouti, l'Ethiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan et l'Ouganda, a nommé le 17 avril Salva Kiir pour diriger les négociations de cessez-le-feu au Soudan aux côtés du président kényan William Ruto et du président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh.
Le ministère soudanais de la Santé a pour sa part cessé de mettre à jour le nombre de victimes le 2 mai, date à laquelle le nombre de morts s'élevait à 550 et celui des blessés à 4.926.
De son côté, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a indiqué qu'un total de 123.110 réfugiés ont fui vers le Soudan du Sud, l'Egypte, le Tchad, l'Ethiopie et la République centrafricaine depuis que le conflit a éclaté au Soudan à la mi-avril.