Avec l'entrée de l'Union africaine, le G20 élargit la coopération, les opportunités de développement dans le Sud Global (3)

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De nombreux pays ont salué l'entrée de l'UA dans le G20, soulignant leur soutien de longue date dans le renforcement de la voix de l'Afrique. Cette décision « représente une étape précieuse pour la prévalence du multilatéralisme efficace dans les relations internationales », a ainsi déclaré le 9 septembre le ministère turc des Affaires étrangères.

Un train vu lors d'un essai de fonctionnement du système de transport léger sur rail (LRT), construit conjointement par des entreprises chinoises et égyptiennes, à l'est du Caire, en Égypte, le 3 juillet 2022. (Sui Xiankai / Xinhua)

Keith Bennett, consultant en relations internationales basé à Londres, estime quant à lui que soutenir l'inclusion de l'UA au sein du G20 est « une question à la fois de justice et de pragmatisme », ajoutant que « cela reflète le fait que les pays en développement ne se contentent plus ou ne sont plus prêts à être de simples 'preneurs de règles' dans un soi-disant 'ordre international fondé sur des règles', conçu et appliqué par une poignée de puissances occidentales pour servir leurs propres intérêts égoïstes ».

« Avec des changements dans le monde sans précédent depuis un siècle, le G20 ne peut maintenir et renforcer sa pertinence que s'il est véritablement représentatif. Cela n'est pas possible sans une représentation africaine adéquate », a-t-il ajouté.

Selon M. Phichaiwongphakdee, l'arrivée de l'UA constitue également un exemple pour les pays en développement de la région Asie-Pacifique pour leur permettre de participer plus activement à l'économie mondiale. « La participation croissante d'un plus grand nombre de pays en développement à la gouvernance mondiale constituera une tendance de développement mondiale. »

Mamadou Diouf, sociologue sénégalais, a déclaré que tous les pays en développement devraient s'unir pour créer une croissance économique, un développement durable et des économies vertes. « Aucun pays en développement ne peut à lui seul aborder la transition vers le développement durable et l'émergence sans s'associer aux autres », a-t-il conclu.