La Chine a appelé mardi la République populaire démocratique de Corée (RPDC) à agir prudemment en ce qui concerne le lancement programmé d'un satellite.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei a fait savoir lors d'un point de presse que la Chine avait à plusieurs reprises échangé des points de vue avec la RPDC sur le lancement du satellite.
"En tant qu'Etat souverain, la RPDC a le droit à l'utilisation pacifique de l'espace. Toutefois, compte tenu de la situation dans la péninsule de Corée et des restrictions imposées par les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité de l'ONU, la Chine espère que la RPDC prendra en considération la situation globale de la paix et de la stabilité dans la péninsule et agira prudemment", a indiqué Hong Lei.
Par ailleurs, la Chine a maintenu le contact avec les autres participants aux pourparlers à six, à savoir la République de Corée, les Etats-Unis, la Russie et le Japon, selon le porte-parole.
"Nous espérons que les parties concernées pourront adopter une perspective à long terme, traiter la question avec calme et éviter de prendre des mesures qui pourraient aggraver la situation", a-t-il ajouté.
La RPDC a annoncé samedi dernier qu'elle avait l'intention de lancer un autre satellite en décembre, après l'échec de sa tentative en avril dernier.
La seconde version du satellite Kwangmyongsong-3 sera lancée entre le 10 et le 22 décembre depuis le centre spatial de Sohae, situé dans le district de Cholsan dans la province de Phyongan, par une fusée Unha-3, selon l'agence de presse officielle KCNA.
Le 13 avril, la RPDC a lancé le satellite Kwangmyongsong-3 pour marquer le centenaire du fondateur du pays Kim Il-sung. La fusée porteuse s'est abîmée en mer peu après son lancement.