Les Nations unies ont confirmé lundi le retrait de leur personnel international non-essentiel de Syrie, pays en proie au conflit, en raison des dangers croissants dans ce pays.
« Le département pour la sécurité et la sûreté a confirmé que l'ONU en Syrie retirerait son personnel international non- essentiel, avec effet immédiat », a déclaré le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky lors d'un point presse quotidien au siège de l'organisation internationale à New York.
Le porte-parole a déclaré que le système de l'ONU réévaluerait ses programmes d'activités en cas d'évolution de la situation, et identifierait en conséquence les personnels nécessaires pour mener ces activités.
« L'ONU suspendra ses mouvements à l'intérieur du pays jusqu'à nouvel ordre », a déclaré M. Nesirky.
M. Nesirky a précisé que, comme l'ont souligné la semaine dernière encore le secrétaire général de l'ONU et le représentant commun pour la Syrie de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, la situation à Damas et dans tout le pays devient de plus en plus précaire et la violence connaît une escalade.
Les Nations unies ont besoin de trouver un équilibre entre le travail qui doit être fait pour les habitants de Syrie, qui souffrent depuis longtemps, et la sécurité des personnes qui tentent d'apporter cette aide.
Les Nations unies comptent plus de 1 000 membres du personnel national et international en Syrie, pays plongé depuis environ 20 mois dans une crise politique et des violences en conséquence.